Le district d’Ambohidratrimo a accueilli la cérémonie de remise des certificats de formation aux producteurs de charbon de bois de cette localité. L’événement s’est déroulé ce matin dans la commune rurale d’Anjanadoria.
Cet événement s’inscrit dans le cadre des efforts continus pour améliorer les techniques de production de charbon, tout en renforçant la conformité aux réglementations environnementales et forestières.
L’importance de cette formation ne réside pas seulement dans l’acquisition de nouvelles compétences, mais surtout dans la sensibilisation des bénéficiaires à la législation en vigueur. Les participants ont été encouragés à respecter scrupuleusement les obligations légales, telles que l’obtention des permis de coupe de bois et le paiement des redevances afférentes. Ces mesures visent à mieux encadrer l’exploitation des ressources forestières, souvent soumises à des pressions croissantes en raison de l’exploitation anarchique et non durable.
Des techniques améliorées pour une production durable
La formation, au-delà de la simple remise de certificats, a permis aux producteurs de charbon d’acquérir des connaissances sur des techniques améliorées de production. Ces méthodes innovantes visent à optimiser l’utilisation des ressources tout en réduisant l’impact environnemental, notamment en minimisant la déforestation et les émissions de gaz à effet de serre. Grâce à ces nouvelles pratiques, les charbonniers peuvent produire davantage avec moins de ressources, ce qui contribue à préserver les forêts locales tout en assurant leur propre subsistance économique.
Cette initiative répond à un double objectif : d’une part, elle favorise une meilleure gestion des ressources naturelles par les communautés locales, et d’autre part, elle assure un meilleur respect de l’environnement, crucial dans la lutte contre la dégradation des forêts et le changement climatique.
Un partenariat pour la durabilité
Le succès de cette formation repose sur la synergie entre les différentes parties prenantes. En effet, ce programme a pu voir le jour grâce à la collaboration étroite entre le gouvernement malgache, les autorités locales, et le soutien financier de l’Union européenne
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